RSE : une nouvelle génération de chaussures de sécurité certifiées Carbone Neutre

Animés par la volonté de répondre aux besoins des clients et par leurs engagements respectifs en matière de RSE avec leur démarche Positive Program, DESCOURS & CABAUD, leader de la distribution professionnelle en France, acteur majeur en Europe et présent en Amérique du Nord  et Jallatte, fabricant français de chaussures de sécurité depuis 1947, mettent à la disposition de leurs partenaires une nouvelle génération de chaussures de sécurité certifiées Carbone Neutre.

Grâce à cette démarche globale de mesure/réduction/compensation prônée par les Nations Unies et mise en place par Jallatte, la collection J’respect peut revendiquer au final 0kg de CO2 par paire.
 

Quelles sont les spécificités de cette collection J'respect ?

Les chaussures de la gamme se distinguent des chaussures de sécurité traditionnelles grâce à :

  • Une tige écoconçue composée d’une sélection de composants ayant un fort pourcentage de matières recyclées (entre 40 et 100% selon les matériaux) évaluées selon la norme ISO 14021 et donnant la priorité aux matières à faible émission de CO2.
  • Une semelle écoresponsable à base de PU issu du recyclage et de la fermentation de déchets organiques et provenant donc de ressources 100% renouvelables ; avec cette semelle en PU Biomass balance de BASF, une chaussure J’respect peut revendiquer une empreinte carbone réduite de 60% par rapport à un PU traditionnel.

Pour assurer la sécurité et le confort des utilisateurs, la collection J’respect est équipée des technologies Jallatte :

  • L’embout Springtane B en polymère à mémoire de forme, plus résistant aux chocs et à la compression. Cet embout répond aux exigences les plus hautes de la nouvelle norme EN ISO22568 :2019
  • La semelle intérieure de confort compensée Maxi Soft Duo, composée d’une couche d’accueil SOFT en polyuréthane Dynamic Biomass Balance de BASF, à mémoire de forme, et d’un insert antifatigue intégré taille MAXI en Elastopan Biomass Balance de BASF, élastomère utilisé dans les tapis antifatigues
  • L’insert antiperforation Flextane, composite, amagnétique et athermique (50% de polyester recyclé)
  • Le système « multi-contact » LINK-ESD, sans couture, placé sur la semelle intérieure, qui permet de dissiper l’électricité statique et garantit l’absence de risques de décharges électrostatiques néfastes aux matériels informatiques et électroniques (certifié selon la norme EN 61340-4-3 et EN 61340-5-1)

La gamme est composée de 5 modèles pour une variété d’utilisation :

J respect
  • JALECO (modèle bas) et JALVIVO (modèle haut) ESD S3 CI HI SRC, avec une tige en PUTEK PLUS recyclé (68% de polyester recyclé). La technologie Putek Plus, d’une très grande résistance à l’abrasion, permet de réaliser des modèles S3 ultralégers et ultra-respirants
  • JALNATURE (modèle bas) et JALFUTURE (modèles haut) ESD S3 CI HI SRC, avec une tige en microfibre recyclée (40% de polyamide recyclé)
  • JALO2 (modèle bas) ESD S1P CI HI SRC, avec une tige en microfibre recyclée, aspect velours (50% de polyamide recyclé)

Quand on sait qu’une chaussure de sécurité traditionnelle ne représente pas moins de 15 kg de CO2 par paire, équiper 100 salariés de chaussures de sécurité Zéro carbone équivaut à économiser au minimum 1.5 tonne de CO2.

Concrètement, réduire sa consommation de 1.5 tonne de CO2 revient à économiser :

  • 1 aller-retour Paris-New York en avion
  • 9 aller-retour Paris-Marseille en avion
  • 190 allers-retours Paris-Bordeaux en train
  • 14.000 km avec une Twingo en ville

Nous ne sommes qu’au début de cette grande bataille que nous livrons au réchauffement climatique mais si fabricants et distributeurs mettent en place des actions concrètes pour réduire leur empreinte carbone, nous laisserons derrière nous l’empreinte la plus légère qui soit pour le bien des générations futures !

Alors tous ensemble, soyons acteurs de la neutralité carbone !

La RSE et ses enjeux

Pour lutter contre le changement climatique et les catastrophes naturelles et humaines qu’il engendre, les entreprises quelle que soit leur taille s’engagent dans la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), un concept qui désigne l’intégration volontaire, par les entreprises, de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes » (définition de la responsabilité sociétale des entreprises donnée par la Commission européenne).

Le 4 avril 2022, les experts du climat de l'ONU qui font partie du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ont publié un nouveau rapport consacré aux solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces préconisations ont pour objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius comme cela avait été convenu avec l'Accord de Paris en 2015.

Suite aux conclusions des deux premiers volets qui listaient les impacts dévastateurs du réchauffement climatique, passés (pour la plupart irréversibles), présents et à venir sur la population et la biodiversité et qui alertaient sur le fait que retarder la mise en place des premières actions réduit les chances d’un « avenir vivable », cette troisième partie du sixième rapport du GIEC apporte des techniques, sociales et technologiques pour réduire les émissions de CO2. Voici les principaux champs d’action pour diminuer les émissions de 27 à 43 % en 2030 et de 63 à 84 % en 2050 :

  • Opter pour la sobriété énergétique en réduisant notre consommation d’énergie au quotidien (covoiturage, télétravail, baisser le chauffage)
  • Remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables : la consommation de charbon, pétrole et de gaz doit baisser de 95 %, 60 % et 40 % en 2050 par rapport à 2019 et pour ce faire nous devons miser sur les énergies dites renouvelables
  • Augmenter les financements (une grande majorité des financements privés et publics sont encore à destination des énergies fossiles)
  • Capter les émissions carbone : afin d’éviter la catastrophe climatique, il devient essentiel de faire appel aux technologies pour éliminer les émissions de CO2 dans l’atmosphère, les puits de carbone naturels n’étant plus suffisants (forêts et océans).

Aujourd’hui, la réalisation d'un bilan carbone est une obligation légale pour certaines entreprises car il constitue un outil efficace au service de la transition écologique.

C’est ainsi que le ministère de la transition écologique a émis le 9 mars 2021 un décret n° 2021-254 à l'obligation d'acquisition par la commande publique de biens issus du réemploi ou de la réutilisation ou intégrant des matières recyclées.

Ce décret concerne :

  • L’Etat
  • Les collectivités territoriales
  • Les groupements de collectivités territoriales

Pour les appels d'offre publics, 20% du montant d'achat HT des vêtements professionnels et articles chaussants doit être issu des filières du réemploi, de la réutilisation ou du recyclage.

Qu’est-ce que la neutralité carbone ?

Fabricants d’Équipements de Protection Individuelle (EPI) et distributeurs sont donc plus que jamais concernés par ces mesures et doivent agir concrètement pour participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Atteindre la neutralité carbone passe selon les Nations Unies par 3 actions concrètes :

  1. Mesurer l’empreinte carbone
  2. Réduire cette empreinte carbone
  3. Compenser ce qui ne peut pas être réduit

Pour les entreprises engagées dans cette démarche de réduction des gaz à effet de serre, les Nations Unies proposent de financer des projets qui répondent aux objectifs de développement durable :

OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Par le financement de ces projets qui vont capter les émissions de CO2 ou qui ne prélèvent pas ou peu de carbone d’origine fossile, les entreprises contribuent à éradiquer la pauvreté, protéger la Planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici à 2030.